Mes réalisations :

L'impression 3D permet de réaliser différents types de pièces, de structures. Que ce soit des objets de décorations, des pièces cassées qu'on ne trouve pas dans le commerce ou simplement des pièces que nous avons besoin, l'impression 3D est là pour nous donner un coup de main.

Ici, un pied d'un globe cassé. Généralement vous devrez acheté un nouveau globe, le pied n'étant pas vendu seul.

La confection d'une lampe sur mesure mêlant impression 3D et bois brûlé.

Personnalisation d'équerre pour étagère. Avec en prime, des emplacements pour masquer les vis du mur

Objet de décoration pour montrer la "tenségrité" : uniquement le fil du milieu soutient la structure

Boite de rangement pour le jeu Skewbits comme cadeau de Noël

Marre des étiquettes classiques sur les présents de Noël ? Pourquoi ne pas faire des étiquettes personnalisées? Avec à chaque fois, la possibilité de les attacher...

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L'impression 3D, qu'est-ce que c'est ?

L’impression 3D est un procédé de fabrication où l'idée principale est de convertir un modèle numérique en un objet solide en trois dimensions. Il existe plusieurs techniques d'impression 3D mais elles ont toutes en commun le fait de créer le modèle couche par couche. Quelque soit la méthode utilisée, elles ont toutes des avantages et des inconvénients.

Les principales méthodes sont :

• SLA (Stéréolithographie) : Il s'agit d'une impression en résine. Généralement, la résine est déposée dans un bac où le fond est un écran UV. La résine, sous l'action de l'UV va se solidifier. Cette méthode est intéressante pour la réalisation de pièces avec des détails très fin comme des figurines pour les jeux de rôles par exemple. L'inconvénient principal est qu'il faut, une fois la pièce imprimée, la traiter : rinçage, et repassage à l'UV pour bien tout durcir. Certaines machines sont développées pour une utilisation personnelle.

• SLS (Frittage laser) : une poudre est déposée dans un bac et un laser vient exciter certaines parties afin de les solidifier. Puis, une nouvelle couche de poudre est déposée, et rebelote permettant ainsi de créer la pièce désirée. La poudre utilisée peut-être en plastique, céramique, verre ou métal... Cette méthode n'est pour l'instant pas répandue dans le milieu amateur.

• FDM (Dépôt de filaments) : C'est LA technique la plus répandue dans le monde amateur. L'idée est d'avoir une bobine avec un filament plastique. En chauffant le filament, celui-ci devient mou et malléable. En se refroidissant, il redevient dur. C'est la méthode que j'utilise pour créer mes pièces.

La méthode FDM :

Comme indiqué juste au-dessus, la méthode par dépôt de filament est une méthode répandu et à la portée de tous. Le principe est simple : un filament plastique est chauffé à haute température qui lui permet de devenir souple et malléable permettant ainsi de faire une forme précise. En ce refroidissant, le plastique durcit à nouveau en gardant la forme qu'on lui a donné.

Le filament est généralement fourni en bobine et possède un diamètre de 1,75 mm. Ce filament est entraîné via un extrudeur dans le corps de chauffe passant ainsi de la température ambiante à 190 - 200° C. Ensuite, il passe au travers d'une buse de 0,4 mm permettant ainsi une belle précision sur la pièce finale. La couche déposée fait généralement 0,2mm.

Il existe différents types d'imprimantes FDM, différents types d'extrudeurs, différents types de filaments, différents diamètres de buse, différentes températures... En résumé, tout est possible.

Pour ma part, j'ai commencé avec une Creality Ender 3 v2. Cette imprimante possède de nombreux avantages comme :

• son prix : 250€ environ,

• grand public : la marque Creality, dont la gamme Ender est une référence sur le marché, il est donc facile de trouver de l'aide si l'on a un souci.

• personnalisable : j'avais rajouté quelques éléments sur l'imprimante pour la rendre plus performante, plus simple d'utilisation également.

N'étant pas sûr d'aimer l'impression 3D, autant ne pas mettre très cher au début et si jamais ça plaît, on passe à la gamme supérieure.

Le fait de partir sur une imprimante entrée de gamme permet de se faire la main. On voit tous les problèmes possibles, on apprend comment les gérer, on apprend la maintenance préventive et curative...

En résumé, on apprend les bases de l'impression 3D à dépôt de filaments.

2 ans plus tard, et voyant le potentiel de l'impression 3D, j'ai décidé de passer sur une gamme supérieure. Je suis donc passé sur une Bambu Lab P1S. Il s'agit du même type d'imprimante : à savoir une imprimante à dépôt de filament.

Alors, qu'est-ce qui est différent ? Contrairement à la Creality Ender, cette Bambu Lab possède un caisson fermé permettant ainsi d'imprimer des types de filaments très compliqué tels que le PETG ou l'ABS. Ensuite, la façon d'imprimer est différente. Sur la première, la tête d'impression s'élevé pour imprimer les différentes couches, ici, c'est le plateau qui se baisse. Ce qui apporte de la stabilité. Ajouté à cela une vitesse d'impression beaucoup plus importante, une calibration pour la vibration à chaque impression et plein d'autres choses encore...

A l'heure actuelle, mes impressions sont donc réalisée avec cette Bambu Lab P1S.

Grande nouvelle : l'imprimante est maintenant pourvu d'un système permettant de faire des impressions multi-couleur !